Entrevue avec un réalisateur cantalien

Dans son article du 13 janvier dernier que je vous conseille vivement de consulter, Patrick FOULHOUX nous présentait Céline Bourbon auteure originaire d’Arpajon-sur-Cère et fondatrice du Salon du Livre Ephémère.
Aujourd’hui, deuxième coup de projecteur sur un autre cantalou originaire d’Arpajon : Léo Pons

Bonjour Léo. Avant toute chose, merci d’avoir accepté cette interview. Peux-tu te présenter s’il te plait ?

« Bonjour aux lectrices et lecteurs de Scarlette Magazine. Je m’appelle Léo Pons, j’ai 24 ans depuis peu et je suis originaire d’Arpajon-sur-Cère. »

Tu diriges Leomedias, une agence de communication spécialisée dans les films institutionnels et publicitaires. La vidéo a-t-elle toujours été une passion pour toi ?

« Le cinéma m’a toujours intéressé. Ce que j’avais notamment envie de découvrir en étant plus jeune, c’était l’envers du décor, de savoir comment se fait un film. Ça m’a amené à regarder de nombreux making-of, à me documenter afin de comprendre ce qu’il se passe lorsque le réalisateur crie « Action ».
En 2013, mon ami Victor ( Victor le magicien ndlr) qui débutait dans l’univers de la magie, m’a demandé si je voulais bien le filmer pendant qu’il réalisait quelques tours. J’ai accepté sa proposition et elle marque le début de ma carrière de vidéaste.
En 2014, j’ai créé Leomedias, une agence de communication spécialisée dans la production de films institutionnels et publicitaires, la captation de spectacles et d’autres choses. Basés à Arpajon-sur-Cère nous travaillons bien sur en Auvergne mais également au niveau national. »

Découvrez le site de Léo : leomedias.com

Crédit Photo : Dorian Loubière

C’est aussi en 2014 que tu fais le buzz avec le Hobbit du Cantal, un pastiche du Seigneur de Anneaux. Avais-tu déjà envie à cette époque de mettre notre département à l’honneur ?

« Je pense pouvoir dire qu’à l’instar des corses, des alsaciens ou des bretons, les habitants du Cantal sont fiers de leur terroir, de leurs origines.
On est même un peu chauvins et j’essaie autant que possible de faire la promotion de notre beau département.
C’est après avoir vu le premier volet de la trilogie de Tolkien au cinéma que m’est venue l’idée de réaliser « le Hobbit du Cantal ». Le fait que Le Figaro ou CNews par exemple ont parlé et continue de parler de mon film est une vraie fierté. D’autant qu’aujourd’hui encore, Le Hobbit du Cantal fait la une de la presse régionale et nationale ! »

Après « le Hobbit » tu as réalisé plusieurs courts-métrages et tu vas sortir un nouveau film cette année : Le Buron. Tu peux nous en dire plus ?

« Le Buron, je voulais que ce soit un film plus « pro » que les précédents.
Je me suis donc entouré d’une vraie équipe pour la réalisation, j’ai fait appel à des comédiens alors que sur mes films précédents des amis avaient participé aux tournages. Un compositeur a également travaillé sur le film. Et puis il y a un scénario avec en toile de fond bien sûr, le Cantal.

L’action du film se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans rentrer dans les détails de l’intrigue, l’histoire met en scène un officier allemand qui se perd dans les environs de Salers. A la nuit tombée, il trouve refuge chez un ermite qui lui propose de passer la nuit dans son buron. La suite, je vous laisse la découvrir.  

Lorsque j’ai pensé le film, je voulais qu’il plaise autant aux jeunes qu’aux anciens. C’est pourquoi il mélange le fantastique, l’étrange, deux thèmes omniprésents dans la série La 4ème Dimension dont je suis fan aux légendes du Cantal – et notamment celle du Drac – que les plus anciens connaissent bien. »

Comment as-tu choisi les lieux qui ont servi au tournage de ton film ? Ont-ils une signification particulière pour toi ?

« Les lieux de tournage sont pour certains associées aux légendes cantaliennes. Nous avons tourné à Salers, à Tournemire entres autres.
50 figurants ont été choisis pour le tournage à Tournemire. J’avais reçu 300 candidatures mais avec la situation sanitaire actuelle, j’ai dû limiter le nombre de personnes. 

Aujourd’hui quasiment tous les plans ont été filmés. J’ai encore quelques prises de vues de paysages à réaliser mais je dois attendre que la neige ait fondu. »

Quelle stratégie de communication sera mise en place pour Le Buron ?

« Je souhaite présenter le film à des festivals de courts-métrages. Il sera également disponible en ligne et j’espère pouvoir faire des projections dans le département mais aussi en dehors.
J’aimerais beaucoup faire une avant-première au Centre Des Congrès d’Aurillac comme je l’ai fait avec Le Hobbit du Cantal. J’espère sincèrement que ce sera possible mais rien ne le garantit aujourd’hui. (À cause de la situation sanitaire ndlr) »

Quelle est la date de sortie du film ?

« La sortie est prévue pour la fin d’année. »

Pour terminer, nous sommes très nombreux je pense à avoir vu la vidéo d’Elijah Wood qui parle de ton film et du Cantal. J’imagine que c’est une grande fierté qu’il rende ainsi hommage à ton travail.

« Bien sûr ! Je lui avais fait parvenir la BA du Hobbit du Cantal via un intermédiaire mais je ne m’attendais pas à ce qu’il poste ce message.
Je suis fier mais surtout fier pour le Cantal qui est un endroit magnifique. »

Que penses-tu du projet Scarlette Magazine?

« J’ai découvert Scarlette Magazine grâce à l’article consacré à Angélique Brugeron qui a été publié il y a quelques temps.
C’est une très belle démarche de valorisation de notre région. Etre informé des intiatives locales et des nouvelles positives, on en a besoin surtout en ce moment.

Léo, je te remercie pour ta disponibilité et ta gentillesse. Nous avons hâte de découvrir ton film.

« Merci beaucoup à Scarlette Magazine. Et à bientôt pour l’avant-première de Le Buron. 

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