Savoir se retrouver…

Suivre les étapes proposées par SCARLETTE vous permettra de faire enfin des choix qui vous ressemblent, des choix qui rentrent en résonance avec votre être profond. Vous rayonnerez alors les bonnes vibrations qui attirent les bonnes situations. La vie devient fluide et vous offre des synchronicités.

1. Prendre le temps nécessaire pour savoir tout simplement qui l’on est :

Accepter la solitude pour se retrouver

Nos masques, les rôles que nous jouons, sont intimement liés à nos interactions sociales. La femme parfaite, gentille, toujours contente privilégiant les desideratas des autres avant les siennes ?  La femme pro-active, gérant tout et essayant de tout maîtriser jusqu’à l’épuisement ? Ces rôles sont si puissants, si ancrés au fond de nous, que nous les assimilons à notre identité propre, jusqu’à nous leurrer. C’est pourquoi se reconnecter à son être véritable demande du temps, du silence et de la solitude. Il est nécessaire de se retrouver  face à soi-même pour arrêter de se mentir, se regarder en face, honnêtement. La solitude fait peur, car nous craignons d’aller voir qui l’on est, vraiment. Peur de nos émotions, peur de ce que nous allons découvrir, peur d’être vulnérable. Mais les protections accumulées au fil des ans ne sont pas forcément de bonnes amies. Il est important également d’accepter le  silence, la solitude, le vide et surtout d’accepter l’idée d’être seule avec soi-même, pour se retrouver. Nous découvrons alors que tout ce qui nous manquait est déjà là, en nous. Nous corrélons notre sentiment de solitude au fait que nous nous sommes séparées, ou que nous n’avons pas d’amis, ou perdu notre travail, alors que ce ressenti est surtout lié au fait que nous nous sommes éloignées de nous-mêmes,  que nous nous sommes abandonnées, que nous n’avons  pas pris soin de nous-même, depuis si longtemps. Il est stérile de se culpabiliser de cet abandon de soi. C’était un moyen de protection, nous avons grandi comme cela.

Pour se retrouver, il s’agit d’arrêter les « to do list », les plannings surchargés mêmes lorsque nous sommes en week-end, l’hyper-activité, car tout ce brouhaha incessant  cache souvent un besoin de remplir, de combler un vide, de faire taire sa petite voix intérieure, la peur de se retrouver face à soi-même.

Il s’agit de revenir au temps présent, d’apprécier un moment de farniente, d’écouter simplement nos envies du moment, sans rien prévoir à l’avance, simplement être à l’écoute de soi pour se découvrir. Se laisser être.

  • Etre à l’écoute de soi, observer ses émotions et s’autoriser à les vivre

Faire le silence en soi permet d’être plus attentive à nos émotions, nos ressentis et nous permet de nous re-découvrir. Identifiez vos émotions lorsqu’elles sont là, laissez-les exister, acceptez-les, comprenez d’où elles viennent. Observez-vous en présence des autres, en toutes circonstances et prenez du recul pour épier vos réactions.

Travaux pratiques pour être à l’écoute de soi :

Envisagez une partie de votre journée comme un TP, et soyez attentif à vous-mêmes et à vos réactions : est-ce que je me sens moi-même avec ma collègue et si ce n’est pas le cas, pour quelles raisons ? Essayez d’identifier les émotions sous-jacentes à vos réactions. S’observer permet de prendre du recul pour mieux se comprendre et dédramatiser l’existence de certaines émotions, comme la colère ou la peur.

Le conditionnement et les mécanismes de protection acquis pendant l’enfance nous coupent de nos émotions. Dès le plus jeune âge, le système scolaire et les parents formatent nos émotions : on nous interdit de rire trop fort, de pleurer, de crier, d’exprimer nos ressentis. Progressivement, une croyance s’insinue dans notre intellect : il ne faut pas extérioriser ses émotions. A force de les garder en soi, nous finissons par les déguiser et nous nous éloignons inexorablement de nous-même.

On nous inculque qu’il ne faut pas montrer nos émotions car cela nous rend vulnérable. Perdurer dans ce conditionnement majore la déconnexion de soi-même. Retenir sa colère, ravaler ses larmes est délétère pour la santé. La vulnérabilité n’est pas un défaut. Elle est simplement consubstantielle à tout être vivant. On ne peut pas être toujours forte, comme on n’est pas toujours faible. Revendiquons autant notre force  que notre fragilité !

Travaux pratiques pour renouer avec ses émotions :

Vivez vos émotions comme un enfant ! A 100%. Vous êtes en joie ? Exultez et faites la danse de Saint-Guy ! Vous êtes triste ? Autorisez-vous à vous foutre de ce que pensent les autres et pleurez ! Vous êtes en colère ? Criez, jurez, exprimez-la ! Supprimez les codes pour ne pas vexer les autres. Soyez « no filtre », ne prenez pas de gants pour dire ses quatre vérités à votre copine Béatrice qui vous a posé un lapin au restaurant !

Pour être soi en permanence, il s’agit de s’autoriser à vivre ce que l’on vit en permanence.

  • Identifier nos croyances  limitantes pour les éliminer

Le cas concret d’Emma

La petite Emma a eu des problèmes de santé à la naissance et a été séparée de sa mère dès l’accouchement, et ce pendant les quinze premiers jours de sa vie, une période pourtant déterminante en terme de besoin affectif. Elle est devenue par la suite une petite fille très sage, polie et gentille. Son père, dépressif, ne s’occupait pas vraiment d’elle et ne tenait pas un rôle rassurant. Sa maman, très occupée, lui répétait souvent, malgré ses efforts pour être une petite fille idéale, qu’elle était un poids pour ses parents. Aujourd’hui, Emma est une jeune femme qui a peur de la solitude. Elle dit souvent qu’elle a l’impression de ne pas se connaitre, de vivre à côté d’elle-même. Elle avoue ne pas s’aimer, ne pas s’accepter, vivre à distance de ses émotions et avoir toujours besoin de l’avis des autres pour prendre des décisions. Emma ne sait pas dire non, elle se met la pression en permanence de manière à se faire aimer des autres, jusqu’à s’oublier elle-même.  Elle recherche toujours la fusion dans le couple, et sa vie amoureuse se résume à une suite de ratage pathétique. Les hommes finissent toujours par étouffer sous cette co-dépendance maladive. Elle recherche tout simplement un approvisionnement affectif qu’elle est incapable de se donner. A 35 ans, elle commence à prendre conscience qu’elle est passée à côté d’elle-même toute sa vie, et c’est peut être la meilleure chose qu’il puisse lui arriver. Avec l’aide de sa psychologue, elle a identifié sa croyance limitante : « Je ne suis pas aimée, je ne suis pas aimable, je dois donc tout faire pour être aimée, être gentille, dire oui, être parfaite ».

Les croyances limitantes sont pour une part issues de ce que nos parents nous ont inculqués, consciemment ou inconsciemment. Elles sont également liées à notre conditionnement ainsi qu’à  notre propre interprétation des situations. Ce sont des perceptions erronées de la réalité. Elles se construisent dans l’ego, dans le mental. L’esprit les intellectualise et les naturalise jusqu’à ce qu’elles nous définissent identitairement : je ne suis pas « aimable », « je suis une bonne à rien », « je ne mérite pas de réussir ce que j’entreprends ». Pour les dégommer, il s’agit  de retourner à notre cœur, à notre âme, afin de différencier notre mental de notre être profond, pour déconstruire l’identité que l’on croit avoir.

« Trucs » pour dégommer nos croyances limitantes :

  • Listez sans réfléchir sur deux colonnes vos qualités et vos défauts. Puis  posez-vous la question de leur objectivité.   
  • Énumérez sur une feuille de papier ce que vous aimez, ce que vous n’aimez pas dans votre vie.
  • Parlez à votre mère et à votre père du passé, de ce qui   vous a blessé, pour rétablir la vérité.

 Tant que vous n’aurez pas guéri certaines blessures émotionnelles, vous ne pourrez pas être vous-même. Il s’agit de se relever les manches pour aller voir à l’intérieur de soi. Une psychologue peut vous accompagner, des lectures peuvent vous aider, mais le  travail ne peut être effectué que par vous-même. Ce qui empêche d’être connectée à son cœur, c’est la manière dont on vit les émotions. On s’interdit souvent de les vivre pour se protéger. Acceptez d’aller fouiller dans vos émotions, observez-les de manière bienveillante, acceptez d’être vulnérable, admettez que vous vous mentez et vous identifierez ces croyances limitantes pour mieux les déconstruire.

  • Il peut être utile également de s’accorder tous les jours une demi-heure de méditation guidée pendant lesquelles vous vous concentrez sur votre ressenti.
  • Se répéter tous les soirs,  comme un mantra, avant de s’endormir, que la personne la plus importante au monde à vos yeux, la personne que vous aimez le plus, c’est vous-même, et que vous vous acceptez telle que vous êtes, avec vos qualités et vos défauts, car personne n’est parfait !
  • Prendre conscience que l’on est son propre tyran
  • Développer la complicité avec soi-même.

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