Alors que la sunshine guilt émerge, nouvelle tendance qui consiste à rester chez soi et à culpabiliser de ne rien faire quand il fait beau dehors, chez Scarlette, on est plutôt impatientes de profiter du soleil qui revient doucement mais sûrement. Le printemps semble enfin prendre ses marques et le plaisir de rester avachie sur son canapé en mode cocooning ne fait plus vraiment le poids face aux terrasses entre copines, aux premiers barbecues et aux balades dans la nature.
Comme les trails ce n’est pas vraiment notre truc, on s’est demandé comment combiner nature, sport, moments entre filles et aventure. La réponse : si on allait camper entre nanas en pleine nature ? Enfilez vos chaussures de rando et prenez votre tente pour une virée 100% girly et 100% safe grâce à nos conseils.
Priorité 1 : Donner sa position
Oui, on veut faire les malines et les femmes indépendantes. Cependant, il ne faut pas négliger de prévenir ses proches de l’endroit où l’on compte poser son sac à dos et de la durée de son excursion. Comme ça, si vous ne donnez pas signe de vie, on saura au moins par où débuter les recherches (ça augmente les chances de survie vous ne croyez pas ?). On explique donc bien où on va et par quel chemin on compte s’y rendre, carte à l’appui.
S’il y a un changement, on envoie un message dès que possible pour signaler sa nouvelle position, le trajet emprunté, le nouvel emplacement du campement ou les 3. Rendre compte est essentiel même si le plan doit finalement se dérouler sans accrocs (petit clin d’oeil à ce bon vieux Hannibal Smith !).
Priorité 2 : Un sac bien pensé
Le camping, ce n’est pas comme les vacances avec chéri(e) donc on oublie direct les 10 000 valises et on ne prend que l’essentiel pour ne pas avoir l’impression de porter sa commode sur le dos. Première chose à savoir, le sac ne doit pas peser plus d’1/4 de votre poids sinon vous allez très vite vous fatiguer (si vous pesez 60 kg, on ne dépasse pas les 15 kg et oui, on sait que des choix déchirants vont devoir être faits).
Second tips, l’agencement du sac ne doit pas être pris à la légère. On met au fond, les objets les plus encombrants et dont on se sert peu comme le réchaud et les ustensiles de cuisine et on les cale avec des vêtements ou le sac de couchage. Sinon vous allez avoir l’impression d’être suivies par un troupeau de vaches Salers quand les éléments s’entrechoqueront à chaque pas… Les objets comme la lampe ou le couteau multifonctions seront rangés dans les poches latérales du sac de randonnée. L’eau doit être facilement accessible à tout moment.
Attention, dernier conseil, tout ce qui n’est pas attaché au sac, peut, à tout moment, être égaré.
Priorité 3 : La trousse de secours, votre BFF
On sous-estime souvent la nécessité d’une bonne trousse de secours jusqu’à ce que Valérie marche dans un nid de guêpes (c’est du vécu). Voici les indispensables à glisser dans une trousse légère mais pourvue de l’essentiel :
- ciseau, pansements (basiques et pour ampoules), scotch et bandages.
- coton et désinfectant (oui celui qui pique),
- pinces à tiques et à épiler,
- paracétamol, antihistaminiques,
- crème solaire et stick à lèvres,
- quelques pastilles purificatrices pour l’eau ou une paille filtrante
- une couverture de survie (la couverture la plus bling-bling qui existe avec un côté doré et un côté argenté)
Cette liste est non exhaustive et sera à adapter selon l’endroit où vous souhaitez camper (climat, végétation, terrain, etc). Si vous en avez l’occasion, formez-vous aux premiers secours pour être capable de réagir efficacement à différentes situations.
Priorité 4 : On ne part pas sans sa gourde et sa Pom'Potes
L’eau est à ne surtout pas négliger si vous partez en bivouac. Vous aurez besoin de 2 litres par jour et par personne. Vous pouvez boire aux sources ou dans les rivières à condition d’utiliser des pastilles filtrantes ou une paille type Lifestraw. Ne buvez jamais une eau stagnante, qui sent fort ou qui fait des bulles.
Côté nourriture, nous vous conseillons des plats faciles à cuisiner et surtout qui n’ajouteront pas trop de poids à votre sac tout en étant nutritifs. Les plats déshydratés, les barres énergétiques, les fruits secs et les Pom’Potes sont parfaits pour ce type d’aventure.
Si vous tenez absolument à manger local, voici quelques plantes comestibles : orties (en soupe), pissenlits, mûres… On ne mange rien qu’on n’identifie pas à 100%.
Priorité 5 : L'art de ne pas perdre le nord
Pas besoin d’avoir été éclaireuse chez les scouts pour se repérer. On vous donne les bases. L’idéal c’est de savoir lire une carte, sinon il y a la bonne vieille boussole. Celle-ci vous indique le nord (oui mais lequel ?).
Point culture gé (non pas Point G), pour celles qui ne le savaient pas, il existe 3 nords :
- Le nord magnétique : celui vers lequel votre boussole pointe (il varie légèrement d’année en année)
- Le nord géographique : celui des pôles et considéré comme le « vrai » nord
- Le nord de la carte (dit cartésien) : qui se situe toujours en haut des documents, sauf sur les cartes de l’Antarctique
Ps : pour celles qui voudraient faire genre, les mousses sur les arbres ne sont pas fiables à 100%. Référez-vous plutôt à la boussole ou aux constellations, de nuit.
De la rosée du matin au rosé du soir, partir à l’aventure avec vos amies, c’est l’occasion de vous reconnecter, de vous raconter vos histoires autour d’un feu et surtout de créer des souvenirs qui sentent bon la forêt.
On s’amuse tellement plus avec une frontale et des chamallows grillés (à moins que vous ayez laissé le paquet à la maison pour pouvoir prendre un sweat de plus, oups).