Petite fille, adolescente, jeune femme, puis maman… Scarlette, comme beaucoup de lectrices, a traversé ces étapes de vie, parfois sereinement, parfois dans la tempête.
Et ce rôle de mère, c’est un costume qu’on enfile chaque matin, toute une vie durant — avec son lot de joies, de peurs, et surtout de responsabilités.
Car côté charge mentale, rien n’égale une journée de maman — qu’elle travaille ou qu’elle soit à la maison. Et oui : le burn-out maternel, ça existe. Mais alors, comment retrouver son centre, et ne pas s’oublier en route ?
Une vie de wonderwoman… mais à quel prix ?
Une maman, c’est une wonderwoman. Le nez dans les couches, les biberons et les repas — évidemment équilibrés. On garde la maison à flot, on tente d’éviter que le linge ne déborde, on gère les rendez-vous, les papiers, les émotions des uns et des autres.
Certaines travaillent aussi à plein temps, enchaînent les navettes, les courses, les devoirs, les nuits hachées… et s’offrent, en guise de “self-care”, une douche expresse et un jogging propre.
Nos journées durent 24 heures — ressenties 240.
Comment en arrive-t-on là ?
Avant d’être mère, on était La Petite. Celle qui vivait pour elle, légère, curieuse, en quête de sa voie.
Puis, un jour, on devient La Grande. Celle qui veille, protège, aime — et soudain, notre cerveau se transforme en machine de guerre.
Il faut être forte, résiliente, patiente, hyper-vigilante, douce aussi, toujours.
Mais on n’est pas toujours prêtes à lâcher la légèreté de l’enfance pour devenir ce modèle que d’autres regarderont. Et pourtant, on le fait. On devient maman.
La grossesse transforme le corps, la maternité transforme le cœur.
Ces bouleversements intérieurs et extérieurs exigent une adaptation colossale. Il faut apprivoiser cette nouvelle version de soi, tout en gérant ce petit monde qui gravite autour — et tenter de bâtir une famille harmonieuse.
Beaucoup de jeunes mamans y laissent des plumes, faute d’avoir su poser des mots (ou des larmes) sur tout ça. Parce qu’il faut “assurer”, toujours. Parce qu’on croit qu’être forte, c’est ne pas fléchir.
Comment s’en sortir — ou plutôt, se retrouver
On a signé pour la vie avec nos enfants — un contrat d’amour à durée illimitée.
Mais comment retrouver la femme derrière la mère ?
Celle qui riait sans raison, qui se trouvait belle, qui vibrait pour autre chose qu’un biberon à 3 h du matin ?
La première étape, c’est la douceur envers soi-même.
Ne pas se fixer des objectifs impossibles, surtout quand les enfants sont petits.
Accepter que c’est une période de vie, pas une sentence. Qu’on n’est pas toujours apprêtée, mince ou reposée — et que c’est très bien ainsi.
Se créer des parenthèses pour respirer
Il faut aussi s’accorder des pauses.
Un bain pendant que papa (ou une autre personne) gère, une balade dans la nature, quelques pages d’un livre pendant la sieste de bébé…
Des micro-moments qui réoxygènent l’âme.
Et surtout, faire du tri.
Quand la vie devient trop dense, c’est souvent qu’il est temps de revoir ses priorités. Avant de dire “oui”, vérifier que c’est un vrai oui du cœur.
On ne peut pas tout faire — et surtout pas tout en même temps.
Alors on simplifie : on cuisine facile, on décline les dîners de famille, on laisse tomber les obligations sociales, on choisit la paix plutôt que la perfection.
C’est ça, réduire la charge mentale.
Se recentrer sur l’essentiel
Trouver une activité qui fait du bien, qui canalise ou qui libère.
Pour certaines, ce sera une activité créative, pour d’autres, un sport, du yoga, du pilates, une marche en forêt.
L’important, c’est de s’écouter. De choisir avec le cœur.
Être maman, c’est un rôle exigeant.
Cela demande du temps, de l’énergie, de l’adaptation.
Mais il ne faut jamais s’oublier dans le processus.
S’enraciner comme un grand chêne, pour ne pas se briser à la première tempête.
Redevenir le centre de sa propre vie
Faire des choses qu’on aime, avec des gens qu’on aime.
Se réapproprier doucement son corps, sa vie, son destin — sans culpabiliser.
Ce n’est pas de l’égoïsme : c’est de l’équilibre.
Retrouver son centre, c’est redonner à la femme, à la fille, à la mère… la même place dans le même cœur.
Il y a ce moment où l’on comprend que se recentrer, ce n’est pas fuir, mais revenir à soi. Retrouver son souffle, sa lumière, sa vérité de femme avant tout.
Parce qu’avant d’être mère, on est une femme — et c’est d’elle que tout commence.
FAQ – Burn-out maternel et équilibre de vie
Comment reconnaître un burn-out maternel ?
Quand la fatigue devient constante, que la joie de vivre s’éteint et que chaque journée ressemble à une course sans fin, c’est souvent le signe qu’il faut lever le pied. Le burn-out maternel n’est pas une faiblesse : c’est un signal d’alarme du corps et du cœur.
Comment une maman peut retrouver son équilibre ?
En commençant par écouter ses besoins, se réaccorder du temps, accepter l’imperfection et demander de l’aide. Prendre soin de soi n’est pas un luxe, mais une nécessité.
Pourquoi les mamans s’oublient-elles si souvent ?
Par amour, par instinct, par habitude. Mais apprendre à se recentrer, c’est aussi apprendre à aimer mieux — soi-même et les autres.

