Marathon passion et french inspiration

Marathon passion et french inspiration

Ils courent loin, longtemps, intensément — mais ce qu’ils nous racontent va bien au-delà des kilomètres. À travers leurs défis hors norme, Alban Pellegrin et Dorian Louvet nous rappellent que le dépassement de soi n’est pas qu’une histoire de performance : c’est une affaire de sens, de mémoire et d’élan intérieur.
Et si, finalement, ces récits parlaient autant à celles qui ne courent jamais qu’à celles qui rêvent de se lancer ?

Deux défis, deux histoires hors norme

Oubliez tous ces coureurs avec leurs montres GPS qui vibrent toutes les deux minutes. Voici deux Français pas comme les autres, des amoureux de l’effort un peu fous : Alban Pellegrin et Dorian Louvet. L’un a couru l’équivalent de 72 marathons en 72 jours à travers la France en dormant chez l’habitant, l’autre a bouclé les sept plus grands marathons du monde en une seule année, avec une allure moyenne record. Oui, vous avez bien lu. Ces deux-là ne font pas que courir : ils nous donnent envie de croire que toutes les limites peuvent être redéfinies. Laissez-vous inspirer !

Alban Pellegrin, le marathonien nomade

Alban Pellegrin est un peu l’aventurier romantique du running. Ancien candidat de Koh-Lanta, il est parti le 1er septembre pour un défi absolument fou : courir l’équivalent d’un marathon par jour pendant 72 jours. Résultat : plus de 3 000 km à travers l’Hexagone, des paysages à couper le souffle, et des nuits passées… Chez des inconnus. Un épisode de “J’irai dormir chez vous” ou « Pékin Express » mais en France et version running.

Au-delà du défi sportif, c’était également pour lui l’occasion de rendre hommage à sa maman décédée d’un cancer du poumon. Son aventure aura permis de récolter plus de 30 000 €, reversés intégralement à la Fondation du Souffle.

Ce qui frappe chez Alban, c’est sa capacité à mêler la générosité, la mémoire et l’endurance. Il court, certes, mais il invite à la rencontre, à l’humanité. Chaque foulée est une histoire, chaque halte un échange. Y a-t-il plus doux moyen d’honorer un souvenir tout en repoussant ses limites ? Ses mots à l’issue de cette aventure résument parfaitement cet état d’esprit :
C’est fou. Fou ce que l’humain peut faire quand il se met en mouvement, quand il ose aller vers les autres. Fou comme l’inconnu devient famille, comme la fatigue devient lumière, comme les larmes deviennent force.”

Clé mentale — Le pouvoir de la répétition

Les longues distances nous apprennent que le mental se construit pas à pas. Pas besoin de marathon : un rituel quotidien suffit à renforcer la discipline et la confiance.

Ce qui nous touche chez eux, ce n’est pas la vitesse : c’est la vulnérabilité, la mémoire, la quête intérieure que tout être humain porte un jour

Dorian Louvet, le Frenchie à l’assaut d’un défi planétaire

Dorian Louvet, lui aussi nous a donné des frissons. En 2025, il a réussi l’impensable : boucler les sept marathons majeurs ou « 7 Majors » (Tokyo, Boston, Londres, Sydney, Berlin, Chicago et New York), en moins d’un an, avec une allure moyenne sous les 2 h 30.

Son projet, baptisé Miles of Discovery, n’était pas seulement compétitif : c’était un voyage, une exploration, une quête. Ancien champion de 3 000 m steeple, aujourd’hui coach sportif, Dorian n’est pas un simple coureur : il incarne la rigueur mentale, le goût de l’exploit, mais aussi une certaine poésie du déplacement.

Arriver au bout de son septième marathon à New York, avec la foule, le bruit, l’émotion… Il parle lui-même d’un « nuage », mêlant déréalisation et fierté. Ce record d’allure (2 h 28 de moyenne) fait de lui une figure inspirante : celle qui ne rêve pas seulement, mais agit.

Clé bien-être — La mise en mouvement

Ces histoires rappellent qu’avancer, même lentement, apaise le stress, clarifie les idées et renforce l’énergie. La performance importe peu : c’est l’élan intérieur qui compte.

Pourquoi ces récits nous touchent (même si on ne court pas)

Pourquoi ces deux hommes nous touchent, nous, lectrices de Scarlette Magazine ? Parce qu’au-delà de leurs performances, il y a de l’humain, du sens, de la vulnérabilité. Alban, avec son hommage familial, nous rappelle la force du souvenir. Dorian, avec son défi mondial, nous montre que l’ambition n’est pas forcément vanité : c’est parfois une recherche de soi.

Et surtout, ils nous invitent à nous demander : et si je faisais quelque chose de fou moi aussi ? Pas forcément courir un marathon, mais un projet qui a du cœur, qui nous parle, qui nous dépasse.

Ce que ces défis disent de nous...

Alban Pellegrin et Dorian Louvet ne sont pas de simples marathon runners : ce sont des conteurs, des explorateurs, des porteurs de sens. Ils redéfinissent ce que signifie « se dépasser », en mêlant passion, mémoire, générosité. Leur exploit n’est pas seulement sportif : il est profondément humain.

Alors, chères lectrices, laissez-vous inspirer par eux, et peut-être qu’un jour, vous aussi, vous trouverez votre propre terrain de course — celui où votre cœur et vos rêves pourront galoper ensemble.

Parce qu’au fond, dépasser ses limites n’est pas une affaire de muscles : c’est une manière d’habiter sa vie avec courage, douceur et intensité.

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