Parce qu’on ne dira jamais assez que l’Auvergne est « the place to be » pour monter sa boîte, aujourd’hui nous sommes avec celui qui peut vous le prouver : Pierre-Edouard Laigo est l’heureux papa du «Courrier des entreprises», un webzine bourré d’énergies positives et de bonnes nouvelles.
Nous avons rencontré cet auvergnat pur jus qui fait vibrer sa plume au rythme de celles et ceux qui font bouger les montagnes.
Le web magazine «Le Courrier des Entreprises» est né il y a 6 ans de la passion d’un « fils de pub », bien décidé à donner de quoi lire aux décideurs auvergnats qui n’ont pas le temps de fouiller dans les flots d’infos aussi volatiles que versatiles.
Pierre-Edouard Laigo est un homme frontal, direct, qui va au cœur des choses, et vite. C’est un hyperactif qui écrit plus vite que son ombre. Alors, Pierre-Edouard, parlons femmes entrepreneures en Auvergne !
SM : Beaucoup de rubriques sur votre site, arrêtons-nous ensemble sur la « Business Woman« , Pierre-Edouard, qu’est-ce qui vous a poussé à mettre les femmes entrepreneures d’Auvergne à l’honneur ?
Pierre-Edouard Laigo : « Eh bien, il fallait que l’information arrive là où elle est attendue ! Les femmes en Auvergne, c’est une énergie incroyable. Il y a une sorte de revanche sur la vie, une motivation qui dépasse souvent celle des hommes. On sent une énergie supplémentaire chez ces femmes entrepreneuses. Ça contribue vraiment à l’émancipation des femmes, et c’est tout bénéfice pour le business, non genré, bien sûr ! »
SM : Entreprendre au féminin en Auvergne, quelle est la dynamique actuelle et quels sont les freins que vous avez pu identifier ?
Pierre-Edouard Laigo : « La dynamique est impressionnante. Des femmes comme Stéphanie Léger, directrice de création d’une agence de pub et participante au Rallye des Gazelles, montrent une énergie globale dans leur vie pro et privée. Elles ont une confiance en elles qui va au-delà des hommes. Les freins ? Franchement, celles que je rencontre n’en ont pas ! Elles sont tellement déterminées qu’elles en oublient les peurs. L’Auvergne, ce n’est pas le Far West de la région AURA, mais un terreau fertile pour les femmes d’affaires que rien n’arrêtera ! »
SM : Vous mentionnez souvent les succès des entrepreneuses auvergnates, pouvez-vous nous donner quelques exemples marquants et nous parler de votre vision pour leur donner plus de visibilité ?
Pierre-Edouard Laigo : « Absolument ! Prenons Nadia Auclerc de Carbiolice qui travaille sur des plastiques compostables, une innovation mondiale. Ou Anne Moulin de Dômes Pharma, une femme à la tête d’un des laboratoires pharmaceutiques les plus importants en France. Sans oublier Claudine Dezorme et sa coutellerie renommée. Des exemples, il y en a des pages sur mon site, allez voir, tous les secteurs sont représentés, de la petite enfance à la biologie, elles sont là » !
SM : Le ton est donné, votre site est une mine d’énergies inspirantes, à l’image des auvergnates…
Pierre-Edouard Laigo : « Voilà, mon but avec Le Courrier des Entreprises, est de montrer qu’il y a de quoi se réjouir en Auvergne. Il faut parler des 95% des trains qui arrivent à l’heure ! Nous avons publié 1750 articles en 6 ans, répartis par départements, thèmes, bons plans… avec une info positive chaque jour. Donner de la visibilité, c’est essentiel pour montrer tout ce que l’Auvergne a de bon à offrir, surtout grâce à ces femmes incroyables ».
SM : On termine sur une spéciale dédicace aux femmes des années 80 ?
Pierre-Edouard Largo : « Oui parce que je suis admiratif de ces femmes qui ont la quarantaine et qui savent tout manier. Ça me rappelle cette chanson de Michel Sardou « Femmes des années 80 », sans complexe, qui avancent et qui savent où elles vont. J’ai souvent pris cet exemple d’une nouvelle génération de femmes nées d’une maman de 68 : elles ont entendu leurs mères dire « fais ta carrière, ne dépends pas des hommes, fais ce que je n’ai pas pu faire, c’est toi qui décides » , il y a vraiment cette revanche qui est tout à fait justifiée. C’est une belle victoire que je vois dans toutes les femmes de cette génération que je croise et c’est super ! »