Slow Love : et si on sexait moins vite mais mieux ?

Le 21 juin, pendant que certaines fêteront l’été en terrasse, d’autres célébreront la Journée mondiale de la lenteur… Sous la couette ! L’occasion rêvée de ralentir la cadence et de (re)découvrir la position de la tortue. Oui, dit comme ça, ça n’envoie pas du rêve. Et pourtant, sous ses airs pépères, elle cache un potentiel orgasmique insoupçonné. Et si on remettait un peu de slow à la 80’s
dans nos galipettes ?

La levrette prend des RTT, vive la tortue !

À l’ère du quickie chronométré et des acrobaties dignes d’un tuto X sur TikTok, il serait peut-être temps de lever le pied. Et pourquoi pas… Sous la couette ?
Pour la Journée mondiale du Slow (oui, ça existe et c’est le 21 juin), Scarlette ressort une perle du Kamasutra trop souvent reléguée au placard : la position de la tortue.
On vous voit venir : une position nommée « la tortue », franchement ? Mais qu’on se le dise, ce n’est pas parce qu’on la joue à deux à l’allure d’un paresseux sous anxiolytique qu’on s’ennuie. C’est même un bijou de sensualité, de conscience corporelle et de connexion émotionnelle qu’on devrait toutes et tous glisser dans son répertoire.

Comme un slow moite à 2h du mat'… en version tantrique

Souviens-toi… Les slows des années 80, quand on s’approchait timidement, qu’on se frôlait à peine, et qu’il fallait trois chansons de Phil Collins pour oser poser la main dans le bas du dos. Cette époque où on prenait le temps de sentir l’autre, de s’écouter respirer, de laisser monter le désir à petits feux.
La position de la tortue, c’est un peu ça, sans la boule à facettes et avec beaucoup plus de nudité. Elle invite à cette même lenteur, cette même attention aux frémissements du corps et aux battements du cœur.
Mieux encore : elle s’inscrit dans une approche qu’on pourrait qualifier de tantrique, où l’acte sexuel devient un espace de communication non verbale, de ressenti profond et de connexion sensorielle.
Dans le tantrisme, on apprend à ralentir, à s’abandonner au moment, à respirer ensemble, à ressentir l’autre sans parler. À écouter les soupirs, les frissons, les tensions, et à répondre par une caresse, un regard ou un changement subtil de rythme. La position de la tortue s’y prête à merveille : elle permet cette présence à soi et à l’autre, où chaque mouvement devient une conversation silencieuse.

Mode d’emploi sensuel et psychologique

Pas besoin d’être contorsionniste. La personne qui reçoit se met à genoux, buste penché vers l’avant, les bras croisés sous la tête ou tendus. L’autre se place derrière, à genoux ou accroupie.
Le secret ? Ralentir. Prendre le temps de respirer ensemble. De sentir la peau de l’autre sous ses mains. De jouer avec les rythmes, de varier la profondeur. Pas pour performer, mais pour savourer.

Pourquoi c’est bien plus qu’une position ?
– Profondeur physique : les zones sensibles type point G ou prostate sont chouchoutées.
– Profondeur émotionnelle : la lenteur ouvre à l’écoute, au lâcher-prise et à l’intimité profonde.
– Communication intuitive : ici, pas besoin de mots. Un soupir, un frémissement ou une main sur la hanche suffisent à dire « continue » ou « ralentis ».
– Connexion énergétique : si on pousse le concept jusqu’au bout, cette posture favorise l’échange d’énergie sexuelle, comme le prône le tantrisme.

Pimentez la lenteur

Pour les plus joueuses et joueurs, on vous conseille :
– Un coussin sous le ventre pour aligner les bassins et jouer sur la profondeur.
– Alterner les rythmes : du slow langoureux au coup de reins affirmé.
– Stimuler les zones annexes : clitoris, testicules, fesses, dos… On ose tout.
– Accessoires complices : bandeau pour les yeux, menottes en satin ou jeu de rôle façon lover 80’s.

Low sex is the new quickie

La tortue nous rappelle un truc essentiel qu’on avait oublié dans nos vies pressées : il n’y a pas de mal à prendre son temps. Mieux : ça rend le sexe plus intense, plus sensuel, plus complice.
Alors cette année, pour la fête du Slow et de l’été, pourquoi ne pas s’offrir un revival des slows moites de boîte de nuit, mais version tantrique sous la couette ? Mettez Richard Sanderson (le mec de La Boum) en fond sonore, respirez ensemble et laissez les corps parler. Car spoiler : la tortue aussi peut finir la première.

Et vous, quel slow vous aimeriez voir jouer entre vos draps ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Animal totem : comment reconnaître le sien ?