Amour, coquillages et crustacés : tombe-t-on plus facilement amoureux l’été ?

« Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés… » Le soleil est à son zénith, les corps se dénudent, la peau ruisselle, les cocktails coulent à flots et soudain… Vous tombez amoureux (se) d’un(e) inconnu(e) en chemise hawaïenne (ou en paréo) qui connaît les paroles de “La Camisa Negra” par cœur. Coïncidence ou complot climatique ? L’été serait-il Cupidon en tongs ? Spoiler : c’est (presque) prouvé. Décryptage en tongs et crème solaire indice 50 (et on peut en profiter pour lire les astuces naturelles de Scarlette pour protéger sa peau en été !)

Un climat favorable à la passion (et aux coups de soleil)

L’été, c’est l’apothéose sensorielle : la lumière est douce, les peaux hâlées, l’air chargé d’embruns et de Mojito (Virgin, of course). Une idée chaleur rendrait plus sociable, plus ouvert à l’autre… Et plus enclin à flirter. Merci la vitamine D. Cette idée communément partagée est belle, mais loin d’être vraie (le tout, c’est qu’on y croit, non ?) comme en témoigne une étude publiée dans le Journal of Social Psychology, “The effects of temperature on prosocial and antisocial behaviour: A review and meta-analysis”. Les résultats sont clairs et sans appel : il n’existe aucun effet de la température sur le comportement des individus.

Néanmoins. Personne ne niera qu’il y a ce petit truc ancestral qu’on appelle le “pic estival de dopamine. Traduction : on est heureux, relaxé, donc on baisse sa garde émotionnelle. Résultat, on tombe amoureux comme on tombe dans la piscine après trois rosés, tout habillé(e)s et avec enthousiasme (on remet ça ?) !

Le coup de foudre, une tradition bien française

Ce n’est pas un hasard si Brigitte Bardot dans « Et Dieu… créa la femme » est devenue une icône des étés sulfureux. Ou si Françoise Sagan écrivait « Bonjour tristesse «  en s’inspirant de ses étés oisifs et sentimentaux à la plage. Depuis toujours, l’été en France rime avec désirs, amours fugitives et serviettes qui se touchent à la plage.

Dans les années 60, les films de plage servaient même de décor au fantasme collectif de la romance d’été. L’amour sous le soleil, c’est un peu notre marivaudage national.

Mais il n’y a pas que la France dans la vie. Il y a l’Italie aussi ! Comme « Bianca » de Nanni Moretti qui connaît bien le mythe du summer love. Lors d’une scène culte où chaque couple est occupé à s’embrasser sur le sable, son personnage Michele Apicella cherche sa future partenaire. Pas sûr qu’il arrive à ses fins !

Et la psychologie dans tout ça ?

On le sait, l’amour d’été est souvent un catalyseur d’envies plutôt qu’un vrai projet amoureux. Traduction : on projette sur l’autre notre soif de nouveauté, notre besoin de déconnexion, voire notre envie de fuir la routine (et son ex, resté à Paris avec le chat).
Mais pas de panique : ce n’est pas parce que c’est éphémère que ce n’est pas vrai. Au contraire, c’est souvent dans la liberté du moment présent que naissent les connexions les plus sincères (et les plus torrides, coucou les campings naturistes).
Et puis, tout n’est pas perdu, il nous reste Christophe Rippert et son « Amour de vacances » et c’est déjà beaucoup (pour les plus de 40 ans, soit !) : « C’est un amour de vacances / Une histoire sans lendemain / Mais à laquelle on repense / Les yeux pleins de chagrin / Avec la même impuissance / Face au temps assassin / Dont l’indolence / Rend orphelin ». Aussi puissant que du Rimbaud ! (ok, pas tout à fait…)

La fin de l'été ou le syndrome du coquillage vide

Le vrai problème, ce n’est pas de tomber amoureux en été. C’est septembre. Quand il faut expliquer à votre crush de Barcelone que “Non, on ne va pas se voir tous les week-ends” ou ranger vos espadrilles pleines de sable et votre cœur dans un Tupperware.
Les amours d’été ont cette beauté : elles sont souvent aussi intenses qu’elles sont brèves. Et parfois, c’est ce qui les rend inoubliables. Mais si, vous verrez dans quelques mois, vous verrez qu’on avait raison !

Conseils pour bien aimer (et ne pas trop pleurer à la rentrée) :

  • Laissez-vous aller, mais n’oubliez pas votre cerveau à la plage.
  • Attention toutefois aux bourreaux des cœurs, adeptes du « summer shading »… Ils sévissent souvent masqués mais vous les reconnaîtrez vite, ils sont souvent trop beaux pour être vrais !
  • Soyez honnête sur vos intentions : une romance, ce n’est pas forcément un préavis de mariage.
  • Profitez du moment, sans pression. C’est peut-être juste une parenthèse enchantée (ou un chapitre un peu hot dans vos mémoires).
  • Protégez-vous. Émotionnellement ET sexuellement. (La passion, c’est bien. La MST, moins !)

En conclusion : oui, l’été rend amoureux… mais pas toujours durablement

L’amour d’été, c’est comme un melon bien mûr : sucré, juteux, mais qui peut tourner vite si on le laisse trop traîner. Alors oui, on tombe plus facilement amoureux en été, mais ce n’est pas la mer à boire si ça finit en vaguelette sentimentale. Au pire, vous aurez gagné une belle histoire à raconter, et au mieux… Une nouvelle rentrée à deux.

Et rappelez-vous : le soleil brille pour tout le monde, même en automne !

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