Le meilleur régime de l’été ? Se lâcher la grappe !

Et si le régime phare de l’été c’était… pas de régime ? En tout cas pas un régime à la mode juste un rééquilibrage intuitif qui nous correspond à nous seule, en fonction de nos envies, et des besoins de notre corps ?

Et si on arrêtait de se mettre la pression et de tenter toutes les recettes minceur espérant ressembler à quelqu’un que nous ne sommes pas, et avec la méthode miracle de quelqu’un qui ne nous connaît pas ? À méditer…

Scarlette vous propose cet été de tout envoyer valser, de relâcher la pression, le contrôle, la perfection, et juste d’écouter votre corps, car lui, il sait ce dont il a besoin.

Etre une femme : jamais de répit

Les bonnes résolutions minceur, c’est un peu toute l’année, à la rentrée de septembre pour bien attaquer l’année, une bonne hygiène alimentaire et une inscription au club de sport.

Puis avant les fêtes de Noël, car on sait qu’on va charger la mule à cette période, et puis après les fêtes, car on l’a chargée… la mule. (Et en plus on a zappé l’abonnement à la fameuse salle de sport).

Et puis avant et pendant l’été, parce que bien que les maillots de bain couvrent de moins en moins de surface de peau… Il faut quand même rentrer dedans, et la pression du regard des autres à la plage commence à se faire sentir…

BREF, on ne se fout jamais la paix enfait !

Régimes à tout va, régimes à tout prix

Alors on s’essaye à divers régimes espérant trouver la formule miracle qui nous fasse fondre quelques kilos et tant qu’à faire, là où on le souhaite.

Il y en a de toutes sortes, de l‘hyper protéiné à l’hyper lipidique, en passant par le crudivorisme, les diètes à base de jus de légumes, les régimes par restriction calorique, les monodiètes…

À cela s’ajoute un aspect médical selon nos intolérances, nos allergies, nos pathologies digestives, nos états inflammatoires.

Et comme on le voit partout… Il faut moins de gras, moins de sucre, moins de sel, moins de gluten, un nutri-score A et une bonne note sur Yuka et n’oublions pas de boire trois litres d’eau par jour ! Comment s’y retrouver dans ce joyeux bordel ?

Un régime pourquoi faire ?

Déjà, il serait bon de s’intéresser à la raison pour laquelle on entame un régime (hors raison médicale), est-ce qu’on suit une mode ? Est-ce qu’on veut avoir le corps de rêve des femmes sur les magazines ? Ou est-ce qu’on cherche quelque chose qui nous corresponde vraiment, pour se sentir bien avec son corps ?

Car au fond, le plus important à mon sens, c’est se sentir bien et se sentir soi ! Essayer un peu tous les régimes et demander à son corps une réadaptation constante, c’est un peu lui faire perdre le nord, et relève d’une mauvaise écoute de soi.

Car oui la question est : est-ce vraiment à l’extérieur qu’on peut trouver ce qui bon pour nous ? Je ne pense pas. Un autre a inventé un régime super, c’est cool, ça marche sur les stars et ça inspire ! Mais cet autre n’est pas nous, il ne nous connaît pas, et il ne peut pas savoir mieux que nous, ce qui est bon notre corps.

Ecouter son corps, il parle !

Je sais que les complexes sont difficiles à dompter, qu’ils sont très souffrants, et qu’il ne suffit pas de dire  » Accepte toi comme tu es ! » Pour qu’on se réveille un matin en mode positive attitude et confiance en soi blindée. C’est un travail de longue haleine, mais l’important selon moi, c’est de mettre de la conscience sur ce qu’on fait, pourquoi on le fait, et écouter son corps.

Le corps parle, et il nous délivre de nombreux messages à travers ce qu’on appelle des « complexes », « défauts ». Il nous guide sur nos mémoires familiales, nos comportements erronés dus à nos blessures profondes. Quelques exemples :

Jambes qui gonflent, lourdes, rétention d’eau : Peut-être qu’il faut profiter de l’instant présent et arrêter de courir ? On est beaucoup dans ce cas, à ne jamais se poser, toujours courir après le temps, avec un agenda blindé et un mental en ébullition de pensées. Les jambes s’alourdissent parfois pour nous ralentir.

Ou peut-être faut-il se demander pourquoi notre corps ne lâche rien, conserve les graisses, l’eau… a-t-il peur de manquer ? Rencontre-t-il des difficultés à exprimer, faire sortir les sentiments, les émotions (liés à l’eau).

Notre corps est disharmonieux ? Y a-t-il des conflits internes, un manque de cohérence entre pensées, paroles, et actes ? Un manque d’équilibre entre le haut et le bas, entre l’intellect et l’action, entre l’énergie paternelle et maternelle ?

Pas assez musclé(e) ? Sans parler de faire du sport, est-on assez dans l’action dans l’initiative, dans l’engagement ?

Parfois, une écoute du corps, de soi, de nos besoins, et une transformation de nos schémas de pensées, permet d’atteindre les objectifs qu’on idéalise tant avec les régimes et les salles de sport.

S’il y a une problématique prononcée avec la nourriture depuis l’enfance, il est intéressant de travailler notre ancrage (déjà pour se poser un peu), notre rapport à la Terre nourricière et à la maman. Car Terre = mère qui nourrit son enfant, avec le lait, les aliments, et surtout avec l’amour. 

Relâcher la pression et faire la paix avec soi

Et surtout, se lâcher la grappe ! Se foutre la paix ! Car plus on cherche la petite bête, plus on la trouve. C’est vrai qu’il est intéressant de se fixer des objectifs, une discipline de vie. Mais pas de défis inatteignables, copiés chez la voisine ou vu sur les réseaux sociaux. Juste se faire confiance, s’écouter.

Plus on est en paix avec qui on est, et ce qu’on mange, plus la nourriture a un impact positif sur nous, quoi qu’on mange finalement.

A contrario, plus on fait un focus sur le fait de maigrir, avec une bonne dose de culpabilité dès qu’on mange un carreau de chocolat, et plus les aliments vont devenir nos ennemis, et nous apporter une énergie négative, empreinte de colère, de frustration, de culpabilité.

Astuces de réconciliation avec l'assiette

Faire des jolies assiettes, colorées, qui nous plaisent, nous donnent envie, les manger lentement, en conscience, en étant là ici et maintenant et pas en faisant ou en pensant à 10.000 choses, c’est déjà une super astuce pour bien digérer, intégrer ces informations nutritives, et les éliminer ensuite.

Une bonne technique également pour savoir ce qui est bon pour son corps c’est déjà se demander si l’aliment nous fait envie. Puis identifier si la prise de l’aliment nous suffit pour nous sentir bien, ou s’il nous en faut toujours plus. Car il y a envie, et il y a addiction.

Et une petite astuce kinésio consiste à se mettre debout, immobile, et avec un aliment dans la main, se demander intérieurement si cet aliment est bon pour soi. Le corps répondra par un léger basculement en avant ou arrière. Il faut préalablement acter avec son corps quel est le « Oui » et quel est le « Non ». Généralement le basculement en avant est un oui, fonce !

En conclusion, on zappe le nouveau régime à la mode pour laisser place à quelque chose de beaucoup plus naturel et intuitif, l’écoute de soi, de ses envies, ses besoins, son corps ! Et on se lâche la grappe avec les « imperfections » et le corps de rêve des mannequins.

Cela paraît simple sur le papier de lâcher prise et s’écouter, mais honnêtement…ça ne l’est pas tant que ça.
Cela demande souvent au préalable un travail intérieur d’identification des blessures (d’enfance assez souvent) liées à la nourriture si le rapport à celle-ci est complexe.

Cela demande également, pour celles qui courent, courent, courent… d’être là dans le moment présent, ancré(e), en conscience, lorsqu’on mange.

Cela demande aussi un détachement de l’apparence, de la mode, et une acceptation profonde de soi, de sa singularité, et de ses « complexes » qui nous révèlent tant de choses.

Allez au boulot les girls !

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