Manger quand on a faim, est-ce si évident ?

Ça paraît tellement évident sur le papier : manger quand on a faim. Pourtant, les 3 repas par jour, le petit déjeuner sacré, le dîner léger, et le petit dernier : le jeûn intermittent, sont des croyances qui résistent, même après que la pub et les magazines féminins aient banni le mot «régime» de leur vocabulaire.

Pourtant, se reconnecter avec ses ressentis de faim, c’est l’assurance d’un rapport sain, durable à la nourriture, et tellement moins gonflant que les injonctions du « perdez 2 kilos après les fêtes » ?! 🤦‍♀️

En vérité, il existe bel et bien une vraie et une fausse faim «émotionnelle». Cette dernière sera celle que vous ressentirez le plus souvent accompagnée d’une émotion, négative ou positive : colère, stress, tristesse, joie, déception, après un orgasme ou entouré.e.s d’amis. Même la fatigue, que vous pensez être un message physique, est le plus souvent émotionnel.
Quant à la vraie faim, c’est celle du ressenti, celle que votre corps appellera plus fort que toute autre. Nous allons, ensemble, découvrir les bons gradients et re situer votre zone de confort pour un maximum de plaisir avec un minimum de désagréments. Voilà l’enjeu du jour.

Satiété = plaisir

C’est la base d’un plaisir gustatif plein et entier. Cependant, Nous pourrions confondre satiété et « je vais exploser, là, dégrafe-moi ce bouton » . Alors oui, ça risque de soulever quelques questions, après des années de déni. Mais une fois que vous aurez identifié correctement ce qu’il se passe dans votre corps, quand vous lui aurez apporté un moment de satiété, de rassasiement et de plaisir, plus de confusion possible. La chose dingue dans l’histoire, c’est que les conseils qui vont suivre sont du simple bon sens : nous savons exactement ce dont nous avons besoin, pour peu que nous nous écoutions.

Manger en conscience

  1. Mangez assis, avec des couverts et une assiette ;
    Ne rien faire d’autre en mangeant (pas de TV, lecture, radio, ordinateur, etc.) ;
    Mâchez complètement avant d’avaler même si vous mangez vite ;
    Mangez dans le calme et la sérénité ;
    Ne pas profiter de l’heure du repas pour régler les conflits ou soucis.
  2. Organiser ses repas et collations
    Avant la prise alimentaire, prévoir un petit temps de détente et de relaxation ;
    Utilisez des petits récipients et petites assiettes et resservez-vous autant que nécessaire.
  3. Les achats
    Faites vos achats le ventre « vide » pour connaître vos préférences alimentaires (celle-là vous ne l’aviez pas vu venir mais faites le test, vous serez surpris.e);
    Evitez les aliments qui ne demandent aucune préparation ;
    Entreposez vos aliments hors de la vue et préférez les placer dans un placard fermé (pas à clés, on n’est pas des sauvages 😉 .
  4. Vacances et réceptions
    Pas de culpabilité ! Respectez la règle de régulation (j’écoute ma faim, ni plus ni moins) et tout ira bien. Si vous mangez plus que votre faim, espacez l’heure du repas suivant. 
  5. Briefez votre entourage
    Annoncez que vous modifiez votre comportement alimentaire. Sollicitez l’aide de votre entourage, en leur demandant de s’abstenir de tout commentaire concernant votre nouvelle façon de vous nourrir. 

Essayez. Faites-vous plaisir en mangeant. Écoutez vos ressentis de faim. Ne finissez pas votre assiette coûte que coûte, dédiabolisez les aliments interdits. Parce que tenir ses bonnes résolutions en matière de santé, c’est un peu le remaniement qui (lui) risque bien de tout changer. 

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