Si vous avez succombé à la Bridgerton mania, vous attendez avec impatience la saison 3. Annoncée pour la fin de l’été… c’est long. Alors on aurait pu couper les ponts et zapper sur les Kardashian de Disney… Mais c’était sans compter sur le génie de la plateforme diabolique. Elle nous connait. Elle sait nous parler (tatooooome).
Le 4 mai, elle nous a mit en ligne un spin-off de l’espace :
Queen Charlotte, a Bridgerton story.
Depuis 2 ans, les fans de la Régence, de beaux mecs et de tabloïds anglais peuvent se délecter des chroniques de Bridgerton sur Netflix. Si la nouvelle saison sortira dans le courant de l’année 2023 (pas mieux…), les fans peuvent patienter en excellente compagnie. Le spin-off Queen Charlotte est sur les écrans depuis le 4 mai. Et pourquoi il faut voir ce volet Bridgestonnien à souhaits ? Parce-que y’a de l’érotisme à gogo, de l’amour qui hésite, du mâle ténébreux qu’on voudrait câliner, nous aussi !
La base du phénomène LCDB
La genèse d’une série, c’est ça son préquel. Celui des chroniques de Bridgerton se situe environ 20 ans avant les événements de la série originelle. Le focus est entièrement porté sur Charlotte, au moment où elle s’apprête à épouser le roi George et donc à devenir reine. On va comprendre l’importance de Lady Danbury et l’aigreur qui les unie.
Pourquoi il est essentiel pour tout comprendre?
Puisque La Chronique des Bridgerton est une uchronie (une fiction historique qui ne suit pas le cours de l’histoire, en changeant des éléments), ce n’est qu’une inspiration libre de ce qui s’est passé au pays du thé à pas d’heure… Ici, il est question du mariage de Charlotte avec « le roi fou ». Il a été évoqué à plusieurs reprises dans les saisons 1 et 2 de Bridgerton car ce moment a été déterminant dans l’histoire uchronique de la série. Bien sûr, s’ajoute l’histoire d’amour entre les deux personnages, pour le moins mouvementée (comme d’habituuuuuudeu).
Qui est la reine Charlotte ?
La femme qu’on aimerait toutes être? Oui mais surtout elle est la reine du royaume. Le personnage est inspiré par la Reine Charlotte d’Angleterre : Charlotte de Mecklembourg-Strelitz. Dans la véritable histoire, Charlotte n’était pas noire. Mais c’est un parti pris artistique de la part de la série : ce qu’il se serait passé en Grande-Bretagne si des personnes racisées étaient arrivées au pouvoir à cette époque. D’ailleurs c’est la première fois que sont évoqué l’introduction de personnes racisées (la reine et sa cour). Et pour aller jusqu’au bout de la modernité, succombez à l’histoire d’amour entre les deux majordomes Reynolds et Brimsley, personnages quasi-centraux de l’intrigue).
La musique sublimissime
L’un des éclairs de génie des scénaristes d’Hollywood (cœur sur vous, Writer guild of America), c’est la modernité du phénomène Bridgerton. La série surprend par ses intrigues mais également par ses choix musicaux ! Dans la première saison, on aura reconnu Bad Guy de Billie Eilish, Thank u, next d’Ariana Grande, ou encore Wildest Dream de Taylor Swift.
La deuxième saison célébrait l’amour aux sons de Stay Away de Nirvana, Material Girl de Madonna, Diamonds de Rihanna, Dancing on my own de Robyn ou encore You oughta know d’Alanis Morissette. Mention spéciale à la chanson Wrecking Ball de Miley Cyrus, qui terminait la saison.
Quant au Spin-off, vous essaierez de reconnaître beaucoup de Queen B (Halo, Déjà vu et Run the word) et If I ain’t got you d’Alicia Keys. Mention spéciale à Nobody Gets Me de SZA.
Troisième saison
Pour ce troisième Opus (pas avant l’été), on devrait retourner chez les Bridgerton pour se concentrer sur le troisième fils de la famille Bridgerton, Colin, qui décide d’aider son amie Penelope Featherington. Celle-ci est en pleine recherche d’un mari. Mais (pardi?) qui va finir par se rendre compte que ses véritables sentiments pour son amie d’enfance sont plus profonds qu’il ne le pensait.
En attendant la troisième saison la plus sexy du monde britannique (Charles et Camilla, je vous aime quand-même), vibrez avec la Queen Charlotte sur Netflix, en 6 épisodes.