On en a fait des folies cet été : suer comme un sauna mobile, avaler plus de Spritz que d’eau, exposer nos complexes comme s’ils étaient sponsorisés, et serrer un peu trop de mains (ou d’autres choses) en soirée.
Résultat : on est rincées et on se demande pourquoi on attend ça toute l’année. C’est là où Scarlette vous divulgue 5 preuves que l’été, en vrai, est une grande arnaque, et la rentrée une vraie bouffée d’air.
Retour de congés. La machine à café ronronne comme si elle aussi avait eu droit à trois semaines à la plage. Votre collègue arbore un bronzage couleur paprika. Le patron est étrangement enjoué (sûrement l’effet “prime de rentrée”). Quant au ficus du bureau, lui, vous regarde d’un air assoiffé, ses feuilles molles vous rappelant une serviette de plage oubliée au soleil.
Et si, pour une fois, on se réjouissait que l’été soit terminé ? On dépose son tote bag, on rallume l’ordinateur, on feuillette Scarlette et on réalise que, finalement, cette routine familière a un petit goût rassurant.
Il a fait beaucoup trop chaud
On nous vend l’été comme la saison de la dolce vita… Mais entre les vagues de chaleur à 42°C, les sueurs qui collent, les terrasses bondées et le maquillage qui dégouline façon fresque cubiste, on rêve juste d’un ventilateur et d’une pièce avec de l’air respirable. Et si votre collègue Martin qui sent l’after-shave avait des airs de madeleine de Proust ? On aime sa constance et on remercie le Monop’ de ne jamais décevoir Martin.
On a dû exposer nos complexes à la vue de tous
Même si vous vous êtes répétées tout le mois de juin que le body positive c’était la base d’un bon été, il vous reste en mémoire quelques vieilles réflexions de mamie Georgette en mode « c’est pour ton bien : rentre ton ventre ». Shorts, bikinis, robes légères… Et l’impression que tout le monde s’est transformé en critique d’art de votre corps.
« Oui, on sait qu’on a des cuisses, merci ! »
En septembre, on peut au moins se rhabiller un peu sans passer pour un vampire antisocial. Et puis ce fond de teint qui reprend sa texture initiale… il était temps.

On a partagé plus que des moments…
Piscines publiques, douches de camping, matelas douteux… Résultat : verrues plantaires, champignons, coups de soleil, et pour les moins chanceuses, souvenirs de vacances façon IST. L’intimité forcée, ça peut laisser des traces, des persistances rétiniennes et des envies de « plus jamais ça ! ».
On a trop bu, trop mangé, trop bronzé
Barbecues arrosés, apéros improvisés, glaces à toute heure… L’été est une orgie culinaire et alcoolisée qui nous transforme en figues rôties sur transat. En septembre, au moins, on peut ralentir le rythme avant que notre foie ne nous envoie sa lettre de démission.
On regrette certaines rencontres
Ah, les soirées d’été, ces moments magiques où l’on se laisse charmer par un sourire, un regard, ou un t-shirt moulant. Puis, trois messages WhatsApp plus tard, on découvre un body count qui rivalise avec un championnat de fléchettes et un mindset qui ferait passer Andrew Tate pour un moine bouddhiste. Erk !
Moralité ? L’été, c’est un peu un plan foireux : on croit que c’est une bonne idée, on se laisse emporter, et on finit par se dire qu’il est temps que ça se termine. En septembre, on garde la chaleur, on regoûte aux nuits fraîches, et surtout, on retrouve un semblant de routine, voire de dignité. On ferme la porte aux moustiques, aux coups de soleil et aux boloss… jusqu’à l’été prochain.