Deuil Animalier : Chemin vers la Résilience

deuil animal

Affronter la perte d’un animal de compagnie est une épreuve déchirante. C’est comme si un morceau de notre être s’était soudainement envolé, nous laissant plongés dans un océan de tristesse et de confusion. Alors que nous tentons de naviguer dans ce deuil animalier, nous nous retrouvons submergés par un tourbillon d’émotions, nous demandant désespérément comment surmonter cette douleur intense sans nous laisser emporter par les abysses de la peine.

C’est un voyage éprouvant où chaque jour semble apporter son lot de souvenirs douloureux et de questions sans réponse. Mais malgré cette obscurité, il existe des moyens de trouver la lumière, de guérir nos cœurs brisés et de rendre hommage à nos précieux compagnons à quatre pattes.

On en parle ensemble, en explorant les étapes de ce cheminement émotionnel et en découvrant des conseils pratiques pour honorer la mémoire de nos compagnons bien-aimés.

« Oh mais ce n'est qu'un... »

La mort d’un animal n’est jamais à prendre à la légère, même si oui, parfois, on aurait envie d’étrangler quelques personnes de notre entourage pour lesquels une telle tristesse les dépasse.

Les étrangler n’est pas la solution… Parce que c’est illégal. Leur souhaiter la même chose est inutile : ils n’investissent pas les animaux comme un être sensible, membre de leur propre famille.

Pleurer son animal est la première chose à faire : déjà parce que c’est un droit fondamental, et ensuite qu’il faut en passer par là. On a aussi le droit de parler de cet être cher qui a comblé notre vie pendant plusieurs mois ou années. Et là, c’est comme toute épreuve : il y a des oreilles bienveillantes et attentives, et d’autres pas. Ainsi oui, même pendant cette étape douloureuse, comme tout au long de sa vie, il faudra bien choisir ses amis.

N’étiez-vous pas disponible, vous ? Pour passer des heures à écouter cette amie parler de son futur ex ? (OK, d’accord, c’est moi, mais j’ai changé, promis).Parler, donc, oui, mille fois oui, exprimer ses émotions, revenir sur ce passé douloureux mais aussi sur les petites habitudes et les mille et un souvenirs de votre petit être… Mais pas à n’importe qui

Et pourquoi n'en prends-tu pas un autre ?

Alors là, cela dépend de chacun et on se gardera bien de juger quiconque aura besoin de combler ce vide immédiatement.

Un animal n’est pas une voiture, un meuble, un vase cassé que l’on peut remplacer par un autre. Cela peut paraître une fausse bonne idée, voire intolérable pour certains endeuillés pour cette raison. Et on peut les comprendre ! Diriez-vous à une veuve « un de perdu, 10 de retrouvés » ?

D’autres auront besoin de combler ce vide immédiatement, ne supportant pas le manque laissé par l’être cher. Dans ce cas, il est plutôt conseillé de changer totalement de race d’animal. C’est logique ! L’animal sera différent, il ne sera pas l’être perdu, la relation sera donc différente et il faudra, de toutes les façons possibles, se le rappeler, même par des moyens détournés.

Combien de temps dure un deuil ?

Il n’y a pas de règles. Cela peut aller à des jours, des semaines, des mois, voire plus. Le danger est de rester dans un « deuil bloqué » et de ne jamais s’en remettre. Nous en revenons au conseil un peu plus haut : prendre ou ne pas prendre un nouvel animal. Cela risque de soulager « pour celui qui reste », mais cela ne remplacera pas le lien particulier qu’il y a eu avec votre compagnon.

La durée du chagrin ne dépend de rien d’autre que de notre vécu et de notre tempérament. Il ne faut pas culpabiliser d’être triste et des raisons qui nous ont fait perdre notre animal. Il faut se dire qu’on l’aime encore très fort et qu’on a fait ce qui nous était possible de faire pour lui rendre la vie agréable. Bien sûr, nous commettons des erreurs, mais avec les « si » on refait le monde, et si c’était faisable nous ne serions pas dans un tel état de désarroi.

cet article, ni aucun autre, n’a pas soulagé quoi que ce soit, ce n’est pas possible.

            Personnellement, j’ai plusieurs animaux, et les perdre est une véritable déchirure à chaque fois, mais de fait, je suis obligée de tenir le coup « pour ceux qui restent ». C’est ma solution, elle n’est pas parfaite, et je souffre encore beaucoup des pertes que j’ai eu à subir.

            Surtout, n’hésitez pas à vous faire aider : par des amis bienveillants et des professionnels de santé qui sauront trouver les mots face à vos maux, et ne pas porter de jugement hâtif et malvenu, mais surtout injuste et injustifiable.

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