Avoir une forte libido, est-ce grave ?

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De récentes études ont démontré que les Français éprouvaient moins de désir sexuel qu’auparavant (« Top 5 des raisons pour lesquelles on ne sexe plus comme avant »). Mais alors, où se situer dans cette équation de désir ? Et si vous éprouvez toujours une passion ardente, est-ce une anomalie ou simplement une expression de votre nature?

Dans cet article, Scarlette a fait des recherches approfondies traitant du sujet, histoire d’avoir des réponses claires. Une femme qui éprouve une libido débordante : normalité, rareté ou peut-être même… Nymphomane ? Découvrez la vérité sur ce que signifie vraiment une libido en feu.

Libido en feu : suis-je accroc au sexe ?

« Carrément ! » Répondraient certains d’un ton moqueur. Mais quand elles ont l’audace de sonder à leurs partenaires, ces derniers leur renvoient souvent un regard mêlé de surprise et de fascination, se demandant ce qui les pousse à leur poser une question pareille !

« C’est juste que j’ai envie de toi tout le temps, alors que mon amie se demande si son homme a encore un pouls après deux fois par mois ». Voilà ce qu’on leur répond, rassurant qu’elles sont loin d’être des accros au sexe, juste des amoureuses passionnées. Donc, et dixit leurs partenaires, elles ne le sont point, et la cadence de leurs demandes sexuelles ne les dérange pas du tout.

Mais entre désir et dépendance, où se situe la ligne ? Détendez-vous, une libido enflammée n’est pas un problème, mais tout à fait normal. Après tout, « chaque pot son couvercle », mais parfois ce couvercle a juste un petit côté brûlant… Votre libido est le reflet de votre unicité et de vos besoins individuels ; et rappelez-vous que le désir brûlant n’est pas un problème, mais une partie tout à fait normale de la vie et de l’amour.

À partir de quand est-on considéré comme nymphomane ?

« Franchement, tu y crois toi ? Tu te rends compte de ce que tu dis ? Si tu étais nymphomane, tu ne pourrais pas t’empêcher de coucher avec n’importe qui, à t’en faire des lésions. Ce serait une véritable souffrance ! » Ont-ils sagement ajouté, faisant peut-être référence aux stéréotypes véhiculés par des œuvres cinématographiques comme « Nymphmaniac » avec Charlotte Gainsbourg, où la nymphomanie est souvent dépeinte de manière extrême.

Dans un monde où les normes sexuelles sont aussi floues qu’une aquarelle, il semble que le spectre de la nymphomanie demeure nébuleux. Pourtant, si on s’en tient à l’idée que ce terme s’applique à un état de pathologie extrême, alors il semble peu probable que la plupart d’entre vous s’y retrouvent.

En préparant cet article, nous avons visionné quelques vidéos du web où nous voyions des femmes pousser des cris d’orfraie à cause de ce vilain mot qu’elles souhaitaient carrément bannir du vocabulaire français (rien que ça !). Ce mot, suscite encore aujourd’hui de vives réactions comme si sa simple évocation évoquait un monde de débauche et de dépravation.

Il est pourtant plus important de vivre avec son temps et de respecter les besoins de chacun, sans jugement ni étiquettes restrictives.

Réinventons le tabou : Osons affirmer notre sexualité sans complexes !

« Cachez ce vilain mot que je ne saurais voir ! » Et bien pour une fois, nous osions aller à contre-courant des normes établies pour embrasser la beauté insoupçonnée de ce mot ? Après tout, il contient le mot « nymphe », une divinité féminine d’une pureté envoûtante ! Outre sa sonorité, qui est si douce à l’oreille, et presque musicale, elle rappelle un tableau connu de Claude Monet. « La folie du corps féminin », si l’on mettait de côté la connotation pathologique, serait une vraie célébration de la sexualité féminine. C’est une perspective personnelle, mais ce mot, on peut le vivre ainsi, et non comme un gros mot ; à avoir comme un hymne à la liberté sexuelle, loin des tabous et des jugements.

Alors, si nos désirs débordants étaient considérés comme des signes de nymphomanie, pourquoi ne pas s’approprier cette définition avec fierté ? Après tout, ce serait simplement la manifestation de notre passion ardente, sans aucune honte ni remords, non ?

Démystifions la libido : Quand être sexuellement épanouie n'est pas une maladie ?

Mais alors, qu’est-ce qu’on est quand on n’est pas nymphomane ? Pourquoi peut-on penser qu’on l’est ? Certaines indiscrètes oseront même se demander quelle est la fréquence sexuelle d’une femme à forte libido ? (bande de curieuses ! ) Une à deux fois par jour peut être une bonne moyenne (sans compter la masturbation) et plus, si c’est en week-end intimité et/ou découverte sexuelle d’un nouveau partenaire. Libre à chacune de trouver son rythme ! Sachez qu’il n’y a de bonne ou mauvaise cadence.

Lors d’une soirée entre amies, le sujet de la libido a pris une tournure intéressante. Alors que l’une d’entre nous partageait ses frustrations avec son partenaire qui semblait « toujours obsédé par le sexe », une autre a exprimé son incompréhension.

«Je veux dire, sérieusement, pourquoi est-ce que les hommes sont toujours perçus comme des obsédés du sexe quand ils expriment leur désir pour leur partenaire ? Ne fais pas ta prude, tu devrais être flattée. » La voie de la sagesse du groupe a interjeté ; « Exactement ! Pourquoi est-ce que c’est mal vu quand un homme montre son désir, mais quand c’est l’inverse, on est censées être reconnaissantes ? C’est injuste. »

Alors, que sommes-nous quand nous ne sommes pas nymphomanes mais que nous avons une forte libido ? Une femme normale, avec son rythme sexuel tout personnel. Cela varie chez chacune, et que l’on soit peu ou très portée sur le sexe, il n’y a pas de normes à proprement parler. Alors arrêtons de nous comparer à la voisine, et assumons-nous telles que nous sommes, quand et surtout l‘équilibre sexuel est atteint dans le couple.

« Nymphomane », « obsédée », « prude », « coincée »… Des étiquettes toujours bien présentes, dans les coulisses des conversations entre femmes ; il est troublant qu’encore dans notre société, des femmes sont souvent jugées selon leur comportement sexuel. Lorsqu’une femme affiche de l’énervement ou de la « méchanceté », on l’accuse parfois d’être « mal baisée » ou on lui suggère de « se faire sauter » pour se calmer. Cette double norme est clairement hypocrite : d’un côté on critique celles qui paraissent ne pas avoir de vie sexuelle active, et de l’autre, on condamne celles qui en ont une trop agitée. Il est temps de reconnaître que la sexualité est un domaine privé, et que chacune a le droit de vivre sa vie sexuelle selon ses propres normes et désirs, sans subir le poids des jugements extérieurs.

Désaccord en couple : Comment faire face quand nos envies divisent ?

Que faire quand nos envies ne sont pas sur la même longueur d’onde dans le couple ? On a toujours notre main droite, gauche, ou les deux, les films porno (gratuits en prime), du porno éthique même, et bien sûr, notre propre capacité à prendre soin de nous.
Oui, Mesdames, la loi sur le consentement s’applique à tout le monde, y compris à ces messieurs. Quand c’est non, c’est non. Pas de marchandage, pas de pression, point final. La femme propose, l’homme dispose.
Mais rien ne nous empêche de retourner ce proverbe à notre avantage, après tout, il peut très bien s’appliquer à la vie de certaines femmes, n’est-ce pas ?

Alors, rappelons-nous l’importance de valoriser nos besoins individuels. Écoutons nos désirs profonds et cultivons notre alignement intérieur. Notre bonheur réside dans notre capacité à vivre en harmonie avec nous-mêmes, sans se comparer aux autres.

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