Pourquoi c’est maintenant qu’il faut aller au cinéma ?

Nous rentrons dans une période délicate pour notre moral. Les jours raccourcissent, le froid s’installe, et dans nos régions, sortir à la nuit tombée c’est risquer de se prendre la pluie, le vent, le noir (les municipalités elles aussi font des économies). Pourtant c’est le moment idéal pour aller se poser dans un fauteuil rouge, manger du pop corn et se plonger dans l’univers d’un casting, d’un réalisateur qui vont donner tout leur cœur pour notre seul plaisir.

Le chaud et le froid

Il fait froid le soir et les salles de cinéma sont surchauffées, bonjour le choc thermique ! Et même si les exploitants décidaient de chauffer leurs salles à 19°, pour l’instant la salle obscure est un endroit cocon, un refuge, les fauteuils en velours douillet y sont profonds. Et je me suis souvenue qu’on avait toujours chaud dans une salle de cinéma. Le choc thermique à la sortie… vous l’aurez… mais n’a-t-on pas besoin de choquer nos organismes parfois pour vérifier qu’ils sont vivants?

Des émotions comme nulle part ailleurs

Le cinéma c’est de l’émotion, du son et de l’image, c’est une expérience immersive. Ce son qui va nous traverser, des oreilles jusqu’au fond du fauteuil. Ces images qui prennent tellement de place qu’on ne peut (veut?) penser à rien d’autre. Et quand nous ressortons au bout de deux heures, un peu fatigués, un peu perdus, c’est parce nous venons de vivre une expérience massive et physique, c’était vrai, c’est puissant, c’est la magie du cinéma !

Le cinéma c'est un plaisir collectif

Denis Villeneuve (Dune) disait « Il n’y a rien de plus puissant que de partager une émotion ensemble dans une salle de cinéma. Je pense qu’en tant qu’humains, nous avons besoin de ce genre de connexion. Nous ne sommes pas faits pour être isolés ». Alors écoutez Denis, n’attendez pas Dune 2, retournez au cinéma, maintenant. Pour ma part je suis allée voir semaine Don ‘t worry darling, une claque en cinémascope et en féminisme qui n’aura assurément pas du tout le même effet sur moi quand je le reverrai sur mon écran en streaming. J’ai pris le risque de payer dix euros, d’être à côté d’un gars qui mange ses pop corn la bouche ouverte, d’avoir froid en sortant, mais j’ai surtout pris le temps de partager mes émotions en salle obscure, et ça c’est du grand art.

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